Une dure leçon...

Dans 1 Chroniques 21:1-30 , nous voyons David être durement châtié par le Seigneur. C’est une des deux erreurs explicites que David a commis durant sa vie sévèrement réprimandée par le Seigneur.

Il a ordonné le dénombrement d’Israël ; qu’y a t’il de mal a ordonné un dénombrement de ses sujets pourrait-on dire? Toutefois, la réaction du Seigneur montre que nous devons y regarder de plus près pour bien cerner quelle fut cette faute et son importance car Dieu en effet a envoyé la peste pendant trois jours parmi le peuple qui  a été ravagé par milliers.

 

Que s’est il passé ? David a ordonné le dénombrement d’Israël pour connaître le nombre de ses sujets, mais un tel dénombrement servait en fait à connaître le nombre de personnes susceptibles de faire la guerre en quelque sorte une force vive et une force de frappe.

En fait donc plutôt que de vouloir compter sur Dieu pour la guerre contre ses ennemis, David a voulu s’appesantir sur son avoir, ce qu’il avait à sa disposition, c’est à dire jeter les regards sur ce qu’il avait, comme pour signifier que c’est cet avoir la source de sa force et de sa bénédiction ou encore qui est  sa sécurité.

 

La réaction de Dieu montre qu’il s’agit là d’un grave péché à ses yeux. La Bible dit à ce sujet «  Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel! » (Jérémie 17:5). Le terme « maudit soit » n’est pas plus tendre que cette réaction du Seigneur à David.

 

Combien de fois avons nous compté sur notre argent pour résoudre nos problèmes plus que Dieu, combien de fois avons nous compté sur une faculté particulière, notre intelligence, notre connaissance, notre expérience pour résoudre certaines difficultés plus que sur le Seigneur seul.

Ou encore pour nos projets ou pour notre sécurité. Nous sommes dans la paix par notre avoir qui nous sécurise plus que Dieu. Pour des stratégies de victoire, nous comptons sur notre argent ou sur nos relations. Nous nous appuyons sur la chair.

 

L’Eternel attend plutôt de nous que nous gardions le cap sur la sérénité, une foi invisible mais dynamique, une espérance vivante en lui et en sa fidélité.

 

Que Dieu nous accorde des biens et des richesses ou non, nous devons toujours compter sur lui et cesser de jeter nos regards sur ces choses physiques pour en avoir du réconfort mais plutôt jeter nos regards sur lui et lui seul pour l’assurance de notre lendemain.

«  Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance!  Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. » (Jérémie 17:7-8)

 

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