La louange et le combat : la percussion

Parfois certaines personnes se demandent s’il est bienséant d’avoir dans son église pour l’adoration tout un orchestre avec en prime une batterie haute en son et en rythme. Plusieurs aimeraient, je crois, ce genre d’églises où tout est silencieux et où selon leurs dires « on n’a plus d’égards vis-à-vis de la sainteté de Dieu ».

 

Comme nous le savons tous, David a été l’exemple du roi d’Israël agréé par Dieu, « l’homme selon le cœur de Dieu» ; adorateur inspiré de Dieu, il est l’auteur de nombreux psaumes et cantiques de louange à l’Eternel. En 1 Chroniques 23:5, David, sur sa fin,  fait la recommandation expresse à son fils Salomon :  qu’il y ait quatre mille chantres «chargés de louer l’Eternel avec les instruments que j’ai faits pour le célébrer ».  Ainsi, ces instruments furent par la suite appelés « instruments de David ». Selon Néhémie 12:27, ces instruments comprenaient des instruments à percussion les cymbales, des  instruments à vents, les  luths et des instruments à corde, les harpes.

 

Cette liste n’est pas exhaustive puisqu’on retrouve d’autres types d’instruments utilisés lors du culte pour la célébration de Dieu, par exemple, le tambourin. Au temps de David même, la Bible dit :« David et tout Israël dansaient devant Dieu de toute leur force, en chantant, et en jouant des harpes, des luths, des tambourins, des cymbales et des trompettes. » (1 Chroniques 13:8) 

Notre actuelle batterie n’est qu’en fait qu’une association moderne de cymbales et de tambourins. Examinons deux passages bibliques qui nous éclairent sur l’effet spécifique de la percussion dans le combat spirituel :

 

«  A la voix de l’Eternel, l’Assyrien tremblera; L’Eternel le frappera de sa verge.  A chaque coup de la verge qui lui est destinée, et que l’Eternel fera tomber sur lui, on entendra les tambourins et les harpes; L’Eternel combattra contre lui à main levée. » (Esaïe 30:31-32)

 

Selon ce premier passage, le combat que mène l’Eternel est directement relié la louange. En fait dans ce passage, la Bible veut associer les coups que l’Eternel donne dans le domaine spirituel  en frappant  l’Assyrien (qui est ici une image du diable, de l’oppresseur) et les coups qui sont donnés sur le tambourin accompagnés des harpes. Durant donc cette louange-là qui elle visible, le Seigneur combat dans le monde invisible directement en rapport avec cette louange elle-même.

 

Le deuxième passage achève de nous convaincre sur cette relation et la précise même :

«  Et toi, fils de l’homme, prophétise, et frappe des mains! Et que les coups de l’épée soient doublés, soient triplés! C’est l’épée du carnage, l’épée du grand carnage, l’épée qui doit les poursuivre. Pour jeter l’effroi dans les cœurs, pour multiplier les victimes, à toutes leurs portes je les menacerai de l’épée. Ah! elle est faite pour étinceler, elle est aiguisée pour massacrer. » (Ezékiel 21:14-15)

 

Le fait de « frapper des mains » n’est autre qu’acclamer, un autre aspect de la percussion. Selon ce passage, la percussion (qu’elle soit par nos mains ou par les instruments), accompagne le combat spirituel en multipliant l’effet des coups-là (ce combat est très certainement mené par des anges) : « Et que les coups de l’épée soient doublés, soient triplés »

 

Ainsi une louange avec percussions, augmente la portée de  la louange en ce qui concerne précisément le combat spirituel. Quant on sait ce que l’ennemi apporte comme tracas dans la vie spirituelle des enfants de Dieu, on en déduit que celui qui s’adonne à la louange à Dieu  faite  avec de la percussion sonore, en tirera un plus grand bénéfice que celui qui se refuse à toute percussion. N’hésitons donc pas à louer le Seigneur avec du son, des acclamations, les tambours et les cymbales car tout ceci glorifie notre Dieu.

 

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