1Co 6:12
Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.
La prison est un endroit clos dans lequel on met des gens précédemment libres mais qui ont fait de cette liberté un moyen pour commettre des actes répréhensibles.
Autrement dit la liberté a des règles et dans l’exercice de notre liberté il n’est pas toujours permis de faire n’importe quoi. Je pourrais le faire mais en réalité je n’en ai pas le droit. Je pourrais dans ma liberté « faire n’importe quoi », et avoir même l’impression de « faire n’importe quoi » et ne rien voir en retour comme une sanction divine, aucun contrecoup qui marquerait que j’agis mal. Mais c’est une illusion !
En réalité, la prison est destinée directement à tous ceux qui ont fait de leur liberté le moyen de faire n’importe quoi. Cette vérité s’applique aussi aux choses spirituelles. Et ce verset de l’apôtre Paul plus haut nous le rappelle. Certes, nous avons une relative liberté de faire tout ce qui nous passe par la tête. Mais agir ainsi à un prix et le prix c’est notre liberté : la conséquence en effet c’est la prison spirituelle. C’est l’asservissement.
Donc d’une liberté spirituelle, on peut facilement se retrouver dans une « prison spirituelle ». La raison c’est de ne pas avoir usé de notre liberté pour faire des bonnes choses lorsque nous étions dans les dispositions de le faire, autrement dit de ne pas avoir fait ce qui est agréable à Dieu.
Contrairement donc à ce que l’on croit, il ne nous est pas permis de faire n’importe quoi à moins d’aimer et de se plaire dans la « prison spirituelle ». En effet, la prison spirituelle est parfois plus lourde à supporter que la prison physique car il s’agit d’une prison « sur nous » et aussi loin que nous pouvons marcher, aller ou tenter d’y échapper elle demeure sur nous ! C’est une prison en nous et à l’extérieur de nous, que personne ne voit ; mais celui qui en est la victime la perçoit. C’est la conséquence du péché, c’est une prison dans laquelle Satan se réjouit de pouvoir nous torturer. Et parfois faute de connaître le chemin de sortie, beaucoup désespèrent et se meurent.
Comment y échapper ?
« Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. » (Mt 5:25)
La négociation. Plaide ta cause devant le Seigneur et demande-lui pardon. Prend la résolution de marcher dans ses voies une fois libre et tiens-toi-z’y fermement. Ceci est ce qu’on appelle « la repentance ».
Le monde est basé sur la justice de Dieu et elle existe réellement. Aucun crime ne reste impuni, aucune mauvaise action. Nous avons souvent l’impression que ce n’est pas le cas. Simplement parce que nous ne regardons les choses que sous un certain angle. Mais si nous voyions les choses comme Dieu, les choses passées, les choses présentes et les choses futures, les choses de ce monde et les choses de l’au-delà, nous aurons aussi cette certitude : rien n’échappe à sa justice divine!
Alors, cesse de faire de ta liberté un prétexte pour désobéir à Dieu, de faire "tout ce qui te passe par la tête", si jamais cela est ton cas, « de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire !».
Dieu te bénisse.
Eric Elisée
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